horreur epidemie nanowrimo

Les sirènes d’urgence zébraient la nuit de leurs rayons bleus. Le bruit se perdait au milieu de la campagne française sans perturber quoi que ce soit. Aucune habitation visible de là où ils se trouvaient.

Les deux laborantins descendirent précautionneusement du véhicule et s’équipèrent en silence. D’abord une combinaison étanche, puis des gants qui se refermaient par-dessus celle-ci. Enfin, un casque avec un système de fixation proche de celui des astronautes.

Le cliquetis indiqua que chaque élément était à sa place et solidement fixé. Le moyen de contamination n’était pas encore établi. Le sang, la salive ou en aérosol, impossible jusqu’ici d’isoler un agent infectieux et un mode de propagation.

L’animal se trouvait à une dizaine de mètres de la route, couché sur le flanc, la respiration rapide. Des promeneurs avaient alerté les autorités, mais ils avaient été priés de rentrer chez eux dès la fin de l’appel.

Ils s’approchèrent lentement, vérifiant du coin de l’œil si d’autres animaux se trouvaient dans le même état. Le pâturage semblait entièrement vide. La campagne semblait plus morte qu’endormie.

Ils soulevèrent le mouton agonisant pour le placer sur une civière et le ramener au laboratoire. Une patte se brisa et se détacha totalement du corps. La main d’un des hommes glissa et le mouton s’écrasa au sol dans un bruit spongieux. Du sang coulait et imbibait la terre noire.

L’animal se redressa lentement, les yeux rougis par l’effort. Il grognait. Sa peau présentait des renflements qui bougeaient le long de son corps.

— C’est quoi ce truc ?

L’un des renflements se perça et une créature semblable à un gros insecte prit son envol et disparut dans la nuit. Voilà comment tout commença, et ce fut notre perte à tous.

Mes textes sont faits à partir d’un tirage de story cube

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