resume le desert du monde andrevon

Résumé Le désert du monde de Jean-Pierre Andrevon

Bien le bonjour, amis lecteurs ! Je viens de refermer les pages d’un classique de la SF française : Le Désert du monde de Jean-Pierre Andrevon. Et comme je le fais souvent, voici mon résumé ! Oubliez les zombies, les robots ou les voyages spatiaux, ici, c’est l’ambiance et le mystère qui priment.

Résumé du roman « Le désert du monde »

Imaginez un peu le topo : vous vous réveillez, amnésique, dans un petit patelin charmant… si ce n’est qu’il est rempli de cadavres ! Pas une âme qui vive, pas de bruit, juste un silence assourdissant. Notre héros (que l’on va suivre sans connaître son nom, c’est ça l’immersion !) se retrouve donc dans une double galère : qui suis-je, et qu’est-ce qui a bien pu se passer ici ? C’est le début d’une quête solitaire à travers un monde qui a tiré sa révérence. C’est le genre de situation qui donne envie de se faire un café, de s’asseoir et de se demander : « Et moi, qu’est-ce que je ferais ? »

Cette absence totale de repères et l’ampleur de la catastrophe forment le point de départ d’une double quête essentielle pour le protagoniste.

Il tentera d’abord de subvenir à ses besoins, constatant que la nourriture ne pourrie pas et qu’elle réapparait le lendemain. Il refuse de sombrer dans la folie en voyant les cadavres des anciens habitants du villages se décomposer et partir en poussière en quelques jours. Après une semaine environ, il fera la connaissance d’une femme, seule autre âme humaine qui vive dans ce village (il aura trouver un chien peu avant, mais il n’apporte pas grand chose à l’histoire).

Un monde solitaire ? Pas forcément

La femme se nomme Marie-Françoise et n’a, elle-aussi aucun souvenirs. Pour elle, tout vient de commencer, elle s’est réveillée quelques heures plus tôt. Le mystère s’épaissit. Seule avancée, elle ne lui donne un prénom, notre héros s’appelle désormais Philippe.

Au fil de son enquête, le héros sans mémoire reconstitue peu à peu le puzzle de ce désert du monde. Les découvertes fragmentaires le mènent vers la terrible vérité sur l’extinction de l’humanité et la fin de la Terre, c’est en tout cas ce que ses cauchemars, qu’il partage avec Marie-Françoise, lui montrent. Andrevon utilise ce thème classique de la science-fiction pour interroger la nature humaine et son destin. L’intensité dramatique du roman repose sur l’attente progressive de la révélation, à la fois sur le passé global et sur le secret de son identité.

Cependant, l’auteur ménage un dénouement sombre et inéluctable. Tout n’est qu’une illusion créée par une espèce hyper-intelligente, des millénaires dans le futur. Ils rencontrent 2 spécimens, qui, poussé par la curiosité de savoir ce qui s’était produit sur notre belle planète bleue, leur ont fabriqué cette simulation de vie pour leur faire renaitre des souvenirs. Tout a été possible car ils ont pu extraire des ossements des deux protagonistes suffisamment de matériel génétique et leur maitrise de la haute technologie à fait le reste.

Finalement, après avoir assouvis la curiosité de cette espèce, Philippe et Marie-Françoise sont face à un cruel dilemme : profité d’une repos éternel ou retourner vivre à deux dans ce village fantôme. Ils se réveilleront, seuls au milieu d’un paysage qu’ils connaissent déjà très bien.

Critique du roman « Le désert du monde »

Ce que j’ai adoré dans ce roman, c’est cette progression ultra-lente, presque méditative. Notre survivant erre, explore les ruines, et essaie de recoller les morceaux de l’humanité disparue. Andrevon ne nous balance pas le fin mot de l’histoire dès la première page ; il nous laisse mariner, tout comme son personnage. On sent la tension monter à chaque nouvelle découverte, chaque vestige qui nous rapproche d’une vérité qu’on pressent terrible. On se prend vraiment à vouloir qu’il retrouve la mémoire, qu’il comprenne le pourquoi de ce désastre.

Mais attention, comme nous l’avons vu dans le résumé ci-dessus, Le Désert du monde n’est pas une promenade de santé. Ce roman nous rappelle que parfois, la vérité n’est pas un cadeau. Le récit nous mène inexorablement vers une conclusion bien plus sombre que ce à quoi on pourrait s’attendre. Et quand la lumière se fait sur l’identité de notre héros et sur la nature de la fin du monde, c’est un coup de massue. On réalise alors que l’enjeu n’était plus de survivre, mais de comprendre, même si cette compréhension est vaine. Un roman puissant, qui pousse à constamment tourner la page pour savoir ce qui se passe ensuite. C’est donc une excellente lecture pour ceux qui aiment que la science-fiction fasse réfléchir ! Vous l’avez lu ? Dites-moi en commentaire ce que vous en avez pensé !

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