Les poires d’or de Bretagne

En dehors des mythes d’Odin, des légendes du Léviathan ou des Yôkai comme Bakebi, notre pays regorge de légendes incroyables, comme celle des poires d’or de Bretagne.

En ce temps-là, la Bretagne possédait de nombreux royaumes. L’un d’eux, particulièrement petit, abritait un roi qui avait 2 garçons et 6 filles. Sans grandes ambitions, il tirait sa richesse d’un poirier très spécial.

Chaque année, il donnait 4 poires. Au cours de l’été, celles-ci grossissaient jusqu’à devenir des melons d’argent. Une fois bien mûres, elles étaient des citrouilles d’or ! Pour obtenir ces précieux cadeaux de la nature, il fallait les cueillir au bon moment, sinon elles pourrissaient.

Chaque année, le roi patientait et au lieu de s’assurer la richesse avec des poires d’argent, sa cupidité le poussait à vouloir l’or, mais les fruits finissaient toujours par pourrir.

En grandissant, ces deux garçons conclurent un marché avec leur père. Claudik et Yann l’assurèrent de pouvoir cueillir 4 poires d’or, s’ils pouvaient en garder une chacun. Le père accepta.

Yann monta la garde devant le poirier, mais finit par s’endormir et le lendemain, une poire avait disparu. La nuit suivante, il se tient chaud avec du cidre et une fois encore, il s’assoupit et une poire se volatilisa. Claudik prit les choses en main et ne ferma pas l’oeil.

Au milieu de la nuit, il vit une immense main saisir une des poires d’or de Bretagne et la trancha sans hésitation. Intrigué par la main géante qu’il venait de sectionner, il apprit plus tard qu’elle appartenait à un autre roi malade qui vivait au fond de la forêt.

Il s’y rendit avec un remède qu’il avait acheté à un sorcier de Plougastel. Claudik rencontra Fleur-du-Kranou, la sublime fille du roi dont l’ensemble des prétendants s’étaient fait dévorer par son père.

Il rapporta la main et parvient à la raccommoder grâce à l’onguent du sorcier. Il reçut l’autorisation d’épouser Fleur-du-Kranou, mais l’histoire ne s’arrêta pas là pour lui.

Chaque génération vit la naissance d’une seule fille. Ainsi, dans un cycle régulier et perpétuel, le prétendant devait cueillir une poire d’or pour l’offrir au roi et gagner la main de sa fille.

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