franck martin et les lutins irlande

Franck Martin et les lutins

Quittons Odin, Cassandre de Troie ou Nüwa pour aller en Irlande découvrir le conte de « Franck Martin et les lutins ». Il s’insère dans les nombreuses légendes d’Irlande. Il s’agit d’une histoire écrite et relatée par William Carleton, un écrivain irlandais mort en 1869.

Il y a de ça fort longtemps, j’ai rencontré un homme tout à fait remarquable. Non pas qu’il ait accompli une chose merveilleuse, mais plutôt par son caractère, son apparence et surtout, ses croyances.

Cet homme se nommait Franck Martin et vivait dans une petite bourgade très calme dont l’histoire a oublié le nom. Il habitait dans une grande maison adossée à un fort et occupait l’endroit uniquement accompagné par son fils.

L’enfant était atteint d’une grave maladie qui le clouait au lit et ne lui laissait que peu de chance de survie. Franck passait la plupart de ses soirées à veiller son fils et à boire jusqu’à ce que le sommeil l’emporte vers une autre journée.

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Pour se changer les idées, il invita les rares amis qui lui restaient. Le repas fut copieux et l’odeur de la viande se propageait loin de la maison. La soirée avançait, lorsqu’un bruit étrange se fit entendre dans le fort.

« Est-ce le bruit d’une scie ? » demanda un convive. Les autres acquiescèrent et ils décidèrent d’aller eux-mêmes vérifier ce qui se tramait. Ils ne virent rien et reprirent place autour de la table et des pichets de vin.

Plus tard, le bruit reprit et, à nouveau, il n’y eut aucune trace d’une présence dans le fort et autour de la maison. Ensuite se fut le son d’un marteau qui retentit et Franck décida d’aller voir par lui-même.

Ce qu’il vit le terrifiera et le hantera jusqu’à la fin de sa vie. Devant la maison trônait un cercueil dont l’odeur indiquait que les planches étaient fraîchement coupées. Il vit une dizaine de lutins déguerpir vers les bois.

Lorsque ses amis sortirent, le cercueil avait disparu. Cette nuit-là, son fils mourut dans son sommeil. Quelques jours plus tard, les mêmes bruits retentirent, mais cette fois, il s’agissait du menuisier du village. Ainsi s’achève le conte de « Franck Martin et les lutins ».

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